Comment avez-vous réagi face à la crise sanitaire ?
Pierre-Yves Guiavarch : Dans ce contexte sans précédent, tous nos collaborateurs ont démontré leur grande capacité d’adaptation confirmant, une fois encore, la forte résilience dont l’ACCPA sait faire preuve. Plus que jamais, nos équipes ont su protéger, prendre soin et soigner, tout en apportant réconfort et humanité. Au niveau du siège, nous avons monté dès février 2020 une cellule de crise pluridisciplinaire qui a accompagné nos établissements dans tous ces bouleversements : gestion des cas Covid, approvisionnement en Équipements de Protection Individuels (EPI), appropriation des nouveaux protocoles, communication auprès des familles et des tutelles…
Quel bilan en tirez-vous ?
La construction de ce bilan sera nécessairement collective. C’est pourquoi nous avons lancé, le 27 mai dernier, la journée de consultation « iDay », afin que nos collaborateurs nous fassent remonter leurs propositions en vue d’une révision de notre projet associatif. Pas moins de 1 600 idées ont été émises en 24 heures, des chiffres qui soulignent une fois de plus l’engagement de tous durant cette période complexe, où il a fallu faire face à une nouvelle maladie. Pour autant, ces derniers mois ont également ouvert plusieurs perspectives, comme la généralisation des outils numériques ou le développement des coopérations territoriales. Ces partenariats ont d’ailleurs été déterminants au plus fort de la crise. Il nous faut aujourd’hui les pérenniser, s’inscrire dans un système sans silos, notamment sous la forme d’EHPAD-plateformes.
Ces constats nourrissent-ils votre réflexion sur l’EHPAD de demain ?
Tout le secteur du grand âge se penche aujourd’hui sur les évolutions à venir, et il est certain que la crise sanitaire aura ici eu un impact fort. Pour l’ACPPA, elles se traduiront par de nombreuses rénovations de bâtiments, mais aussi par le développement de nouvelles structures. Comme je l’évoquais, nous misons résolument sur la création d’EHPAD-plateformes, qui permettront des parcours plus fluides. Il faudra, pour cela, adresser les enjeux d’attractivité des métiers du Grand âge, qui restent un problème majeur dans notre secteur. Je ne doute pas que l’ACPPA aura ici un rôle important à jouer au travers de sa branche formation, le pôle de Formation santé.
Attendez-vous une loi dédiée au grand âge ?
Concernant la future loi Générations Solidaires, je reste d’un optimisme prudent. Nous prenons acte du projet et espérons que les textes iront dans le sens des EHPAD-plateformes mais aussi d’une gouvernance simplifiée. Les nombreux rapports et missions réalisés ces dernières années ne manqueront pas d’apporter ici la matière nécessaire pour tracer une perspective d’avenir encourageante pour le secteur du grand âge.
Article publié dans le numéro de juillet d'Ehpadia à consulter ici
Pierre-Yves Guiavarch : Dans ce contexte sans précédent, tous nos collaborateurs ont démontré leur grande capacité d’adaptation confirmant, une fois encore, la forte résilience dont l’ACCPA sait faire preuve. Plus que jamais, nos équipes ont su protéger, prendre soin et soigner, tout en apportant réconfort et humanité. Au niveau du siège, nous avons monté dès février 2020 une cellule de crise pluridisciplinaire qui a accompagné nos établissements dans tous ces bouleversements : gestion des cas Covid, approvisionnement en Équipements de Protection Individuels (EPI), appropriation des nouveaux protocoles, communication auprès des familles et des tutelles…
Quel bilan en tirez-vous ?
La construction de ce bilan sera nécessairement collective. C’est pourquoi nous avons lancé, le 27 mai dernier, la journée de consultation « iDay », afin que nos collaborateurs nous fassent remonter leurs propositions en vue d’une révision de notre projet associatif. Pas moins de 1 600 idées ont été émises en 24 heures, des chiffres qui soulignent une fois de plus l’engagement de tous durant cette période complexe, où il a fallu faire face à une nouvelle maladie. Pour autant, ces derniers mois ont également ouvert plusieurs perspectives, comme la généralisation des outils numériques ou le développement des coopérations territoriales. Ces partenariats ont d’ailleurs été déterminants au plus fort de la crise. Il nous faut aujourd’hui les pérenniser, s’inscrire dans un système sans silos, notamment sous la forme d’EHPAD-plateformes.
Ces constats nourrissent-ils votre réflexion sur l’EHPAD de demain ?
Tout le secteur du grand âge se penche aujourd’hui sur les évolutions à venir, et il est certain que la crise sanitaire aura ici eu un impact fort. Pour l’ACPPA, elles se traduiront par de nombreuses rénovations de bâtiments, mais aussi par le développement de nouvelles structures. Comme je l’évoquais, nous misons résolument sur la création d’EHPAD-plateformes, qui permettront des parcours plus fluides. Il faudra, pour cela, adresser les enjeux d’attractivité des métiers du Grand âge, qui restent un problème majeur dans notre secteur. Je ne doute pas que l’ACPPA aura ici un rôle important à jouer au travers de sa branche formation, le pôle de Formation santé.
Attendez-vous une loi dédiée au grand âge ?
Concernant la future loi Générations Solidaires, je reste d’un optimisme prudent. Nous prenons acte du projet et espérons que les textes iront dans le sens des EHPAD-plateformes mais aussi d’une gouvernance simplifiée. Les nombreux rapports et missions réalisés ces dernières années ne manqueront pas d’apporter ici la matière nécessaire pour tracer une perspective d’avenir encourageante pour le secteur du grand âge.
Article publié dans le numéro de juillet d'Ehpadia à consulter ici